- probatoire
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• acte probatoire 1707; (forme) probatoire « authentique » 1594; lat. probatorius, de probare « prouver »♦ Examen probatoire, qu'on fait passer à un élève pour s'assurer de son niveau. Épreuve probatoire. — Stage probatoire.♢ Dr. pén. Délai probatoire. ⇒ probation.probatoireadj. Destiné à constater la capacité de qqn. Examen probatoire.|| DR Destiné à éprouver l'honnêteté de qqn ou sa capacité à rester dans la légalité.⇒PROBATOIRE, adj.A. —DR. Propre à prouver; qui a force de preuve. Faits probatoires. [La Cour de cassation] ne peut juger que le fait nouveau et la force probatoire de ce fait (BARRÈS, Cahiers, t.7, 1908, p.106):• ♦ M. de Cambry a entrevu dans les pierres branlantes les emblèmes du monde suspendu dans l'espace, mais on s'est assuré depuis que ce n'était que des pierres probatoires dont on faisait usage pour rechercher la culpabilité des accusés, et qu'ils étaient convaincus du crime imputé quand ils ne pouvaient remuer le rocher mobile.FLAUB., Champs et grèves, 1848, p.236.— P. plaisant. Il vient de sortir de l'hospice. Pour que vous ne vous y trompiez, Il vous exhibe, probatoires, On ne sait quels crasseux papiers, Couverts d'illisibles grimoires (PONCHON, Muse cabaret, 1920, p.45).B. —Cour. Qui est propre à prouver la capacité, les connaissances d'un candidat. Épreuve, examen probatoire. Le meilleur joueur [de boules] ne se qualifie pas nécessairement comme le leader incontesté du groupe. D'abord une période probatoire est nécessaire; ensuite le groupe attend de son leader d'autres aptitudes qu'une adresse manuelle étroitement spécialisée (Traité sociol., 1968, p.359).— En partic. Acte probatoire. Autrefois, acte propre à constater la capacité d'un étudiant qui aspirait à un grade dans les facultés de l'université. Stage probatoire. Stage imposé à un candidat à un emploi, avant son engagement définitif dans une entreprise. Ces conditions sont des conditions d'âge, de stage probatoire et de séjours aux TOE [Théâtres d'opérations extérieures] (LUBRANO-LAVADERA, Législ. et admin. milit., 1954, p.95).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist.1. 1594 [éd.] dr. forme probatoire «forme probante» (FONTANON, La Practique de Masuer, Lyon, p.532); 2. a) 1707 acte probatoire (Édit ds ISAMBERT, Rec. gén. des anciennes lois fr., t.20, p.512); b) 1867 examen probatoire (Moniteur univ., 23 mai, p.613, 2e col. ds LITTRÉ). Dér. du rad. de probation; suff. -oire, v. -oir (v. FEW t.9, p.407a et 407b, note 16).
probatoire [pʀɔbatwaʀ] adj.ÉTYM. 1707; 1617, « qui prouve (d'un fait) »; 1603, forme probatoire « forme authentique »; lat. probatorius, de probare « prouver ».❖1 (1707). Vx. || Acte probatoire : examen universitaire.2 (XIXe). Mod. || Examen probatoire : examen qu'on fait passer à un élève pour s'assurer que ses connaissances correspondent bien au niveau de la classe où il veut entrer. — Épreuve probatoire, qui sert à vérifier les aptitudes psychotechniques d'un candidat à un emploi. — Stage probatoire, imposé à celui qui postule une place, avant son engagement définitif dans une entreprise.
Encyclopédie Universelle. 2012.